Au centre Jean-Paulhan au Mas de Mingue, le mardi 12 mars, on ne débattait pas sur l'historique qui a fait du 8 mars la journée des droits de la femme. Mais on pouvait constater cette année, une plus grande participation. Dans le cadre du projet social engagé par le centre, des équipes de femmes ont été encouragées à prendre en main l'organisation. Elles ont choisi une date après les vacances. Un petit-déjeuner d'une quarantaine de participantes a créé l'ambiance d'accueil pour les 150 personnes ou plus se répartissant dans les divers ateliers.
Le matin: atelier bien-être, atelier henné, table ronde « femmes, parole et liberté », des créations artistiques, l'après-midi, débats, animés par l'Ecole des Parents sur l'éducation, un jeu, « une famille en or » a terminé cette journée. La gagnante était celle qui avait répondu au plus proche de la moyenne nationale sur des questions concernant la vie quotidienne, sa récompense selon l'organisatrice: « la joie d'avoir participé ».
Dans le hall on s'attardait devant les panneaux exposant les graves difficultés rencontrées par les femmes et les enfants et des réussites au niveau de la santé, d'autres sur la volonté d'exercer une profession exprimée par de beaux portraits de femmes sur le quartier, enfin un grand tableau réalisé par le secteur « Femmes-Familles ». Un arbre se déploie en portant une pensée personnelle sur chacune de ses feuilles, abritant de son ombre une mère allaitant.
Le repas de midi a rassemblé une centaine de personnes. Laurent Burgoa, adjoint au maire, a remercié, mettant en relief «un certain dynamisme dont s'est fait écho la presse. Je l'observe aujourd'hui, il nous encourage à le susciter et le soutenir dans des lieux comme la ZUP». Les associations du quartier ont participé selon leurs compétences.