Durant cette journée du patrimoine, on a pu sortir de l'époque romaine, si présente à Nîmes en remontant au néolithique. Le menhir de Courbessac est le témoin. Devant l'église du neuvième siècle, l'association le M.E.N.H.I.R, expose, avec une grande compétence, acquise à travers l'observation, la consultation de documents, de témoignages, les réalisations sur ce quartier. Bruno Fadat, président, a organisé ce jour des promenades découvertes.
Une des doyennes bien connue dans le village, intarissable sur ces sujets, a captivé l'attention des auditeurs par des anecdotes colorées:« On oublie que Courbessac c'est Nîmes. Il n'a jamais été un village à part, il précède Nîmes. C'est donc Nîmes qui fait partie de Courbessac! ». Selon un livre issu de « l'Atelier des Carmélites », «...plusieurs millénaires témoignent de la présence de l'homme à Courbessac. On a fait beaucoup de découvertes sur cent cinquante ans avant JC: son vin était connu jusqu'à Rome. »
Sur cette base d'affirmation, l'association le M.E.N.H.I.R s'applique avec ténacité à découvrir sous les clapas (tas de pierres) les vestiges qui sont bénévolement remis en état. Elle ne prend aucune décision sans l'aval des services compétents de la mairie et sous sa direction. Elle s'inspire des conseils des archéologues pour lesquels le travail de l'association a été un apport enrichissant. Les bénévoles savent aussi retrousser leurs manches pour reconstruire capitelles, puits, citernes, murs...Ils font connaître et surveillent ce capital fragile, sa faune et sa flore. « Le M.E.N.H.I.R est bien au service de l'humain: la connaissance du passé aide à la compréhension du présent et permet de se projeter sur l'avenir » insiste un des membres.
Renseignements: 04 66 26 16 81 ou internet