Nîmes
Toujours plus de demandes, avec toujours moins de moyens. Au Chemin bas d'Avignon L'UCDR fait face
La rentrée 2014-2015, semble très bousculée pour l' UCDR, cette ancienne association au Chemin bas d'Avignon qui offre toujours: permanence sociale et juridique, actions collectives d'insertion, ateliers juridiques, point écoute, soutien scolaire, apprentissage à la langue française...Mais, se désole Moncef Garrouri, le président:« plus il y a de chômage, concurrence, mécanisation de l'agriculture, et plus il y a de personnes subissant les contre coups des conflits divers, plus l'association est sollicitée. Les moyens toujours en réduction exigent beaucoup de disponibilité d'un personnel très peu payé, souvent très compétent. Pourtant on aide à la survie et on participe à la dynamique d'un quartier. Nous collaborons actuellement à une étude initiée par le parlement sur les difficultés rencontrées par les associations au regard des services rendus. » On note une augmentation des demandes d'accompagnement dans tous les domaines, et tout particulièrement de jeunes femmes qui souhaitent se perfectionner au français écrit, soucieuses d'insertion et d'éducation pour leurs enfants. Mimoun Houari en service civique après un BTS informatique et Dhekra hôtesse, à l'accueil, dont on apprécie l'écoute, sont bien placés pour confirmer cette évolution. Les responsables du soutien scolaire mettent en avant le dynamisme des directeurs du collège et des écoles, pour l'élaboration de partenariats organisés avec l'association, sans oublier les liens avec les parents. Certains font remarquer une diminution notable de conflits importants à gérer.
cor.0781331581
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Au Chemin bas, l'UCDR fait face. Un édito envoyé par son président:cliquer sur "commentaire"
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