Nîmes
Renforcer les échanges la solidarité, l'entraide, un groupe de dames du Mas de Mingue, guidées par ces objectifs ont mis en commun leurs compétences de couturières en 2013, acquises dans des ateliers nimois anciennement connus. Installées dans une salle du centre Jean-Paulhan, soutenues par son administration et par les associations le Tremplin et l'Espélido, elles se sont accordées six mois de travail en commun avant de se déclarer en association loi 1901, avec l'appellation « Les petites mains d'anges ». La présidente Madeleine D'Agnano, longtemps couturière dans l'entreprise Deloustal-Coulon, fermée depuis plusieurs années, prépare l'avenir: « L'association évoluera en fonction des volontés et des aides apportées. on n'achète rien. On mise sur le développement durable. Nous avons des commandes, si ça marche d'autres projets sont à l'étude. Nous créons des objets utiles où l'esthétique, grâce à l'imagination, les rende agréables et originaux. » Zainaba Mohamed, Alslama Ezzhra sont aux commandes de leur machine à coudre et s'accordent un instant pour exprimer le souhait de plus de machines. Valérie Roméra: « Ce mois de décembre, on manque de matériel, mais dynamiques, nous ferons beaucoup avec les dons ». Marie-Joseph Denier: «Il faut encourager celles qui souhaitent travailler. Nous utilisons les salles et en échange nous rendons des services bénévolement au centre. » Les autres dames découpent, composent des décors sur des tabliers à histoire commandés par des bibliothèques, fabriquent des habits de poupées et des ours. Pour faire perdurer cette association support à l'insertion sociale et professionnelle, « Les petites mains d'anges » reçoivent tous les dons de matériel utiles à la couture et accueillent les personnes qui souhaiteraient travailler avec elles.