Nîmes
L'assemblée générale du comité de quartier, Mas de Mingue, s'est déroulée le vendredi 15 novembre, dans un nouveau contexte : augmentation de la population, zone ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire), nouveaux adhérents. Aline Gallice, présidente, à l'écoute, favorisant l'expression des uns et des autres, a redéfini le rôle du comité : « sans pouvoir de décision, mais possibilité d'interpeller sur les problèmes en particulier lors des conseils de quartier avec l'élue, adjointe au maire ». Les participants ont mis en avant un sentiment d'abandon, les incivilités d'un petit nombre d'adolescents qui perdurent devant l'église. (il a été proposé de se responsabiliser pour entrer en contact avec eux), certains logements sont de plus en plus vétustes et insalubres avec des espaces communs occupés par des personnes qui font la vie dure aux locataires. Huit familles seulement ont eu accès aux logements neufs, les bruits de motos continuent, le stade est impraticable. Le Mas de Mingue ne fait pas partie des quartiers choisis pour les projets de rénovation. Certaines zones ne bénéficient pas des services mairie. La présidente a pris note en insistant sur la vigilance à avoir pour que les structures restent, en particulier le collège « poumon » du quartier . Les structures sont essentielles dans les quartiers dits sensibles, pour maintenir la citoyenneté et ne pas ajouter plus de difficulté aux plus démunis. L'assemblé a unanimement et fermement partagé cette opinion. Les responsables du comité ont encouragé les participants à ne pas baisser les bras, concluant par des notes positives : meilleur éclairage, ralentisseurs, un gymnase en partie rénové, des caméras dissuasives, un bureau de poste qui reste, une pharmacie, l'arrivée de l'orthophoniste. Ils ont formulé le souhait de voir s'installer un dentiste.
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