Nîmes
Le samedi 12 novembre, beaucoup de voitures autour du stade Jean Bouin, les cris des enfants et des parents qui les encourageaient, créaient une ambiance de fête.
Le soleil était de la partie.
L’olympique du Mas de Mingue a rassemblé des équipes de Marguerittes, du Chemin bas d’Avignon, du club Lasallien, des cheminots, l’équipe du Soleil Levantde la ZUP dans les catégories des sept, neuf ans.
On a pu assister à du beau jeu, dans une ambiance détendue.
L’Olympique du Mas, a gagné plusieurs matches durant ces périodes d’un quart d’heure.
Houria Souaf, une maman, n’a pas caché sa satisfaction: « C’est un club où la performance a sa valeur sans être essentielle. Il est important pour l’enfant de savoir perdre sans en faire un drame. Ils apprennent le respect et l’effort. La télévision et autres tablettes vont dans le placard. Elles ne sortent que d’une façon réglementée durant les vacances. Mon fils ne s’en plaint pas. Il aime l’école et le foot. »
Kader Dekhissi, derrière le comptoir à boissons, enchaîne: « Cela fait plaisir d’entendre ces paroles encourageantes. Nous sommes tous bénévoles pour 6 heures au moins par semaine et on profite de ces tournois pour partager les idées entre éducateurs de foot. Mais les moyens restent faibles. »
Christelle Ramdane, une autre maman a insisté sur l’aspect mixité sociale qui se réalise au cours de ces rencontres.
Adila Zougarhe engagée dans des actions au Mas de Mingue a exprimé le souhait de voir se construire un stade convenable et protégé sur le quartier: «On pourrait inviter pour des rencontres de foot. Avec les équipes qui fréquentent le beau gymnase d' à côté, les sports deviendraient un levier important pour renforcer la mixité sociale. »
cor.0781331581
