Le mercredi 28 septembre, des habitantes du Mas de Mingue, inscrites aux marches exploratoires, initiées par le ministère des droits de la femme, ont fait leur compte-rendu au centre Jean-Paulhan, sous la responsabilité de Dolores Roca, déléguée aux quartiers.
Laurent Burgoa, délégué à la rénovation urbaine, assistait comme interlocuteur, en la présence des acteurs de quartiers et des services techniques.
Adila Zougarhe, leur porte-parole a fait un exposé clair et précis sur quatre lieux, aux problématiques différentes.
Les marches exploratoires sont un outil qui permet aux femmes plus attentives à la sécurité, de s’approprier et améliorer l’espace public pour le bien commun. Ainsi sont ressortis les problèmes de sécurité : vitesse excessive, immeubles délabrés, taudis, lieux d’incivilité et, mairie, poste, commerces, peu mis en valeur, qui contrastent avec des zones agréables, jardins, environnement naturel inexploité.
« Si les incivilités sont le fait de quelques-uns, elles affectent les jeunes du collège devant traverser ces lieux pour prendre le car. A cause de cette situation des parents hésitent à y inscrire leurs enfants » déplore Marie-ange Taus, adjointe au principal.
La forte volonté de participer à l’amélioration du quartier a fait dire à Laurent Burgoa« Il faut continuer. Mais la mise en place des rénovations de quartier sont toujours lentes et parsemées d’obstacles. le premier coup de pioche ne sera pas avant 2020. Nous travaillons avec la volonté d’aboutir à partir de vos données, tel cet excellent exposé. Parler vérité est un atout de confiance qu’il faut continuer à employer. Nous devons tous nous y mettre au-delà des frontières. On réussit tous ensembles ou on coule tous ensembles. En attendant les urgences seront étudiées. »
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