Nîmes
Les enfants se sentent proches de cette généreuse grand-mère.
Encore beaucoup de dynamisme, les pensionnaires de la maison de retraite vont y gagner.
Au Chemin bas d'Avignon nombreux sont ceux qui regrettent le départ de sœur
Marie Antoinette.
Vingt-quatre ans de présence au Chemin bas d’Avignon, Sœur Marie Antoinette, de la congrégation des petites sœurs de l’assomption, communauté très connue dans le quartier, prend sa retraite pour l’institution Ollioules, près de Toulon.
Elle y a exercé, à la fois comme infirmière et travailleuse familiale.
Rassemblés à la messe du dimanche 4 septembre à l’église St Dominique, fidèles et amis sont venus lui dire au revoir.
Si à quatre vingt huit ans elle a souhaité prendre du repos, on lui connaît encore beaucoup de dynamisme.
Durant l’apéritif les participants ont égrène les souvenirs: « Nous perdons quelqu’un de disponible sur le quartier pour écouter, aider, accompagner en équipe avec les autres sœurs et participer aux actions associatives, mais les pensionnaires de la maison de retraite vont beaucoup y gagner. »
Le prêtre, Pierre Malbos a insisté sur sa fidélité aux valeurs évangéliques: « De grandes capacité d’accueil, chez sœur Marie Antoinette, une disponibilité à toute épreuve aux plus pauvres, aux exclus. J 'en ai pour preuve leur joie exprimée par beaucoup d’entre eux à l’évocation de son nom, et les témoignages des uns et des autres. » Son discours a fait l’unanimité.
Sœur Marie Antoinette a répondu par de courts remerciements et a conclu avec humour: « Ne vous en faites pas j’ai eu aussi des ratés » .
Josiane Plait a offert le cadeau de l’assemblée avec émotion « Marie Antoinette m’a beaucoup aidée, pendant la maladie de mon mari et j’ai longtemps fait équipe avec elle pour des actions d’église ».
Les anciens nîmois connaissent la congrégation sous le nom du fondateur le pèrePernet, « les sœurs Pernettes », un père membre de l’association internationale fondée par le père viganais d'Alzon, les assomptionnistes.
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