Nîmes
Remarque: ces jeunes filles ont gracieusement posé. Les précautions de sécurité ont été prises. Le port du masque, cachait les visages rendant les photos moins sympathiques
Le chemin bas d'Avignon tend à devenir un espace artistique
Le matin du mardi 26 juillet a débuté, sous la canicule naissante, la création d’une vaste fresque sur un des murs du centre André Malraux au Chemin bas d’Avignon, par des adolescentes très motivées.
Elles étaient guidées par le graffeur Grumo du collectif artistique La Ruche.
A mesure de l’évolution, Il a fait le point : « Nous gardons le caractère onirique des autres fresques du quartier, tout en créant une œuvre originale, proche de l’imaginaire de l’enfance. Les animaux voyagent dans des parapluies retournés à la découverte de la nature qu’ils sont amenés à respecter. »
Sonia Guerroum, étudiante infirmière à Paris, originaire du Mas de Mingue, animatrice durant l’été au centre culturel, l’aide dans cette tâche : « A mon époque, les jeunes ont souffert des incivilités de quelques-uns alors que ma grand-mère, immigrée, était fière de son quartier. Je participe avec plaisir aux efforts qui en changent l'image négative."
Nîmes
Le graffeur Grumon guide l'équipe.
« La création de cette fresque est l’ossature d’un certain nombre d’activités culturelles et artistiques» explique Youssef El Omri, animateur. «Elle ouvre sur d’autres thèmes comme la sensibilisation à la photographie, par la visite du festival de la photo à Arles, au théâtre, par la découverte des spectacles de rue au festival d'Avignon. Et pour finir nous programmons la visite d’une verrerie d'art et d'une grotte ».
Les jeunes de 12 à 14 ans, qui ne peuvent s'offrir des vacances, inscrits aux ateliers durant l’année, ont montré de l'enthousiasme pour ces activités tout en alliant loisir et culture. Une autre fresque est envisagée dans une salle qui leur sera réservée.
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